dimanche 25 juillet 2010

25

... c'est aujourd'hui, mais c'est aussi le titre de la compilation qui viendra clore, sous peu, le quart de siècle de carrière des trois comparses norvégiens (ça ne nous rajeunit pas, hein ?!), au moment même où ils parcourent pour la toute dernière fois ensemble, les plus grandes scènes d'Europe pour un Farewell Tour qu'on imagine riche en émotion toute nostalgique.
Ce double Greatest Hits un peu spécial (y figureront des versions inédites de certains titres) contiendra, outre 38 perles pop archi-connues, un tout nouveau single Butterfly Butterfly (The Last Hurrah) dont le clip a été confié à ... Steve Baron, autrement dit le réalisateur des toutes premières vidéos de a-ha, dont le fameux Take On Me.
A ce propos, et pour les vrais fans, Hunting High And Low et Scoundrel Days, les deux premiers albums du trio qui ont depuis inspiré de nombreux autres groupes (Coldplay, Keane et j'en passe ...), ressortent pour l'occasion en Remastered and Expanded Version (pas besoin de traduction) avec quelques bonnes surprises : des démos, des versions longues etc ...

En attendant celle de Baron pour le dernier morceau, Lifelines (issue de l'album du même titre), une superbe vidéo de circonstance ...

samedi 24 juillet 2010

TOY STORY 3

Que se passe-t-il lorsque un enfant grandit et qu’il n’a plus besoin de ses jouets ?
C’est le point de départ d’un scénario mitonné aux petits oignons qui allie pour le plaisir de tous une intrigue captivante riche en rebondissements, un humour efficace qui ne s’abstient pas du ridicule (le fameux et désormais célèbre couple Mattel) et de l’émotion distillée avec tellement de délicatesse qu’on en oublierait presque la 3D de rigueur.
A la réalisation, John Lasseter (ici producteur exécutif) cède la place à Lee Unkrich qui ne démérite pas et mène, en distillant savamment action et sentiments, cette dernière aventure carrément mélancolique de nos valeureux et fidèles héros miniatures.
Un parfait petit écrin de poésie animée vibrante d’accents nostalgiques (le temps qui passe et ne se rattrape pas … forcément, ça nous parle) qui vient faire la nique à toutes une série de productions et de suites (Schrek pour n’en citer qu’une) dont le manque d’originalité a visiblement fini par lasser.

Avec ce troisième épisode (peut-être le meilleur) techniquement parfait, la boucle est brillamment bouclée et c’est avec une inévitable pointe de regret qu’on fini par laisser, nous aussi, tous ces talentueux jouets …

jeudi 22 juillet 2010

PIXELS

Lauréat des derniers Audi Talents Awards (oui, ça existe) dans la catégorie court métrage d'animation, Patrick Jean a, non seulement des idées, mais surtout la banane : c'est ce qui arrive quand on se fait remarquer par Michel Gondry.
Grâce à ce fameux petit bijou technologique et poétique qui nous rappelle plein de bons moments passés sur les premiers jeux video de notre enfance (Pacman, Donkey Kong et tous les autres ...), il pourrait peut-être bien devenir l'un de ces futurs réalisateurs qu'une imagination entretenue et quelques moyens supplémentaires nous promettent, j'espère, plein de bonnes surprises.
Moi je dis Bravo et encore !!!

DES MINIS POUR ANNIE
















Ce doit être l'été ! On peut mettre ça sur le compte d'une grande inspiration ou considérer que l'agence de pub profite avant tout d'un retour très remarqué : celui du couple Barbie/Ken dans le dernier épisode de nos jouets préférés (l'excellent Toy Story 3 dont je vous parle très bientôt).
En tout cas, la marque espagnole de la sucette la plus célèbre se fait carrément remarquer avec cette version Mini qui devrait satisfaire même les plus petites bouches (les gourmandes, bien entendu) auxquelles les fameuses Chupa Chups originales n'étaient pas toujours très adaptées.

C'est un peu douteux, j'en conviens, mais l'affiche est placardée sur toutes les sucettes municipales (si, si, ça s'appelle comme ça) de la capitale et j'avoue que ça me fait bêtement sourire ! Annie doit être ravie ...

dimanche 11 juillet 2010

LA DIFFÉRENCE ... AILLEURS !








C’est un fait indéniable : France Inter part à vau-l’eau. Surtout depuis la révélation surprise du départ de Nicolas Demorand, présentateur irrévérencieux des formidables matinales (qui ont notamment permis à la radio phare de se refaire une nouvelle jeunesse), désormais assagi (ambitieux ?) et surtout beaucoup moins captivant tout au long d’une dernière année correspondant à l’arrivée d’un certain Philippe Val à la tête de la station.
Du coup, on n’est pas tellement certain de regretter l’animateur vedette qui ne s’est d’ailleurs pas toujours fait que des amis parmi ses collègues journalistes, surtout depuis qu’il a eu la très mauvaise idée de dézinguer en direct le chroniqueur et humoriste, Didier Porte : révélé dans les années 90 par un Laurent Ruquier qui animait alors joyeusement nos déjeuners quotidiens avec la bande de poil à gratter de son fameux Rien à cirer, ce talentueux trublion jamais bouffon, dont les textes drôles et acides ont fait souvent grincer les dents des invités de l’émission, était déjà certes promis à un avenir plus qu’incertain. A l’entendre égratigner sans scrupule, mais avec beaucoup plus de finesse que la plupart de ses camarades, l’ensemble de la classe politique, on imaginait bien qu’il se ferait tirer les oreilles.

Mais entre se faire gronder et se faire carrément virer de l’antenne (pour des propos indélicats à l’égard d’un certain Nicolas S. lors d’une chronique pour laquelle il reçut un avertissement et après laquelle il fît amende honorable), il y a un monde, un monde de censure sans scrupule (confirmé par l’éjection de son petit camarade Stéphane Guillon, qui en profite lui pour faire sa promotion) que devra désormais assumer la direction d’Inter, et, à travers elle, le Président de Radio France.
Un monde, cher M. Demorand, que les auditeurs d’Inter (ou ceux de France Cul – ture … comme ils disent) habitués à un niveau certain d’intelligence, de pertinence et de libre pensée ne trouveront jamais à l’écoute des radicalités partiales et droitisantes dont sont coutumes certaines radios privées françaises, dont Europe 1 (qui compte en son sein et depuis de forts nombreuses années l’imbuvable Elkabach…) est la représentante la plus flagrante.
Un monde dont vous serez, vous aussi désormais, l’un des représentants les plus éminents.

Quant à Didier Porte, toujours raccord avec son habituelle ligne de conduite (c’est-à-dire droit dans ses bottes), il devrait rejoindre l’équipe d’Edwy Plenel sur le site Mediapart.fr, celui-là même à qui l’ont doit les révélations de l’affaire Bettencourt, sorte d’ « eden journalistique » actuel où « la liberté d’expression est encore érigée en vertu cardinale ».
Pas besoin de réfléchir bien longtemps pour savoir où trouver l’indépendance, la pertinence et l’insolence qui faisaient, un temps, mais un temps seulement, la différence …

samedi 10 juillet 2010

INCEPTION J-10

Dernière série d'affiches et derniers (superbes) trailers sur le site officiel d' Inception, qui s'annonce comme LE blockbuster de cet été caniculaire, au grand dam d'un Tom Cruise beaucoup moins inspiré et qui risque fort de ne pas tenir tête au méga-projet concocté par Christopher Nolan pour Léonardo DiCaprio. On en apprend désormais un peu plus sur les nombreux et énigmatiques personnages, le titre du film ... d'où une sensation de mystère un peu éventé, mais il faut avouer que les images et l'intrigue (dans les cartons du réalisateur depuis une dizaine d'années) sont assez alléchantes pour qu'on ait hâte d'être le 21 juillet, date de sortie française de ce qu'on espère être une très très bonne cuvée Nolan ...



KENNEDY À L'ÉCRAN

2010 sera incontestablement l’année d'une certaine célébration pour Douglas Kennedy, auteur nord américain très apprécié dans nos contrées francophones, qui voit enfin son roman le plus fameux (et certainement le meilleur) être adapté au cinéma.
Hélas, après être passé dans les mains de plusieurs studios américains, L’homme qui voulait vivre sa vie à finalement atterri sur les bureaux de la maison de production de Luc Besson (ben ouais) qui en a confié la réalisation à l’un de ses poulains, Eric Lartigau (Prête-moi ta main, RTT … bref, rien qui laisse présager d’une éventuelle réussite).
Deux fois hélas, notamment pour tous les fans de l’œuvre originale (un thriller construit comme un road movie initiatique), l’intrigue du roman a été considérablement modifié et déplacée dans des paysages moins panoramiques, entendez français, où l’on ne retrouvera certainement jamais l’âme ni l’ambiance de l’histoire originale.
Hélas ter, Romain Duris (quitte à bouffer du frenchy on aurait presque préféré Guillaume Canet, Olivier Martinez ou même, pourquoi pas, Jean Dujardin) incarnera le personnage principal de cette adaptation hexagonale, d’ores et déjà annoncée « plus réaliste ».

L’histoire, c’est celle de Paul Exben, avocat d’affaire qui a tout réussi sauf accomplir son désir le plus cher, devenir photographe. Quand il apprend la liaison de sa femme avec leur voisin, l'édifice s'écroule. Désespéré, il se rend chez son rival, lui-même photographe, où la discussion tourne mal … Un cadavre sur les bras, Paul va alors disparaître en prenant l'identité de l’homme décédé, puis fuir pour se reconstruire et tenter de vivre sa vie ...

Parallèlement à la post-production du film de Lartigau, Pawel Pawlikowski vient de finaliser les toutes dernières prises de vue de la Femme du Ve (autre best seller de l'auteur), avec Ethan Hawke (ouf !) et Kristin Scott-Thomas dans les rôles principaux. Le casting étant nettement plus alléchant, mais le roman original un rien moins passionnant, reste à savoir laquelle des deux adaptations réservera la meilleure (ou la pire) des surprises. Les paris sont ouverts …

samedi 3 juillet 2010

LIGHTS

Et dans un tout autre style, enfin le vidéoclip de Lights imaginé par Charlie White pour Interpol, histoire de nous faire patienter jusqu'au mois de septembre (si vous êtes aussi occupés que moi, l'été ne devrait pas vous sembler trop long). On ne peut pas dire que l'ambiance y soit très légère, mais ce n'est pas ce à quoi s'attendent les habitués du groupe qui préfèreront peut-être, malgré tout, un clip moins esthétisant et plus original, voire décalé, du type Heinrisch Manoeuver ou Evil (lui-même réalisé par White).

En prime, une deuxième pochette et la tracklist de l'album éponyme à venir :
01 Success
02 Memory Serves
03 Summer Well
04 Lights
05 Barricade
06 Always Malaise (The Man I Am)
07 Safe Without
08 Try It On
09 All of the Ways
10 The Undoing