mardi 30 septembre 2008

PARLEZ-MOI D'AUTRE CHOSE

Une quadra féministe, débordante de prétentions politiques, retourne quelques jours dans la région de son enfance afin de participer à un meeting en vue des prochaines échéances électorales. Elle en profite pour rejoindre la demeure familiale et aider sa sœur à ranger les affaires de leur mère décédée. 

Autant le dire tout de suite : rarement le duo Bacri/Jaoui aura été aussi décevant. 

Sur le mode de la fable populaire, qui n’a de fable que le ton démago avec lequel les deux scénaristes stigmatisent leur idée de la société sur un discours qui ne s’épargne d’aucun cliché, et de populaire que l’enchainement de bons mots sans saveur débités à un rythme effréné par des acteurs sans aisance, ni consistance (hormis le talentueux Frédéric Pierrot et la très juste Florence Loiret-Caille dans des rôles presque mineurs ... dommage), l’actrice-réalisatrice traine sa caméra (bien lourde) dans les méandres (bien tristes) d’une farce involontairement sinistre aux intentions vagues, peu ou pas structurée.

Le jeu approximatif, extrêmement limité, d’une Jaoui aujourd’hui moyennement sympathique qui, une fois passée l’indulgence de la séduction que le temps n’a pas su préserver, fatigue et lasse (hélas !), autant que celui de son compère Bacri (attendu) déroute, et ne laisse finalement aucun espoir d’amélioration. De mal en pis, s’appuyant sur quelques personnages à contre-courant (Jamel Debouze sobre mais barbant), le scénario bancal (ni comédie, ni drame ... auquel on ne croit jamais), coule un ensemble maussade qu’une réalisation flémarde ne vient pas contraster. 

Comme une image nous l’avait annoncé, Parlez-moi de la pluie vient juste le confirmer : les bobos, si vindicatifs mais tellement ordinaires, ont du plomb dans l’aile. Si ça pouvait seulement les aider à se renouveler …

lundi 29 septembre 2008

BENJAMIN BUTTON

Le septième film de David Fincher marquera également la troisième collaboration du réalisateur avec Brad Pitt. 
Adapté d’une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald écrite dans les années 20, The Curious Case of Benjamin Button raconte l’histoire d’un homme traversant les âges dans le sens inverse, de sa naissance en vieillard jusqu’à sa mort en nourrisson, au fil d’une épopée poétique au cours de laquelle il tombera évidemment amoureux ...

Inspirées d’une remarque de Mak Twain qui disait il est dommage que les meilleures années de la vie soit placées au début plutôt qu'à la fin, les aventures de Benjamin Button permettront également à Cate Blanchett, Tilda Swinton, Julia Ormond et Elias Koteas de compléter un casting qu’on peut qualifier de remarquable. 
En attendant la sortie française prévue pour février 2009, les petits curieux pourront toujours trouver la nouvelle originale dans un recueil intitulé
Les Enfants du Jazz, paru en 1922.



dimanche 28 septembre 2008

FOR LOVERS

Chanson écrite et interprétée en duo, For Lovers a vu le jour grâce à une dette : le déjanté Pete Doherty (au chant et dans le clip) devait à l’époque de l’argent à son acolyte, Wolfman (à l’écriture). Aussi bête que ça ! Petite pépite soul/rock aux qualités indéniables et au succès mérité, le créateur Hedi Slimane en a utilisé les premières notes ... 



... afin d’illustrer avec sobriété le visage de l’acteur et modèle Jamie Dorman pour le parfum Dior Homme … Top classe !



MORE ZION

Rien ne peut excéder la magnifique beauté de Zion. De par ses proportions le site équivaut celui de Yosemite, mais en ce qui concerne la noblesse et la beauté des sculptures, il n'y a pas de comparaison. Il y a une éloquence dans ses formes qui émeut l'imagination par une puissance singulière et suscite une réponse rayonnante dans l'esprit …

(Clarence Dutton, scientifique, 1880)

Le meilleur moyen d’éprouver la beauté du site est de suivre le Riverside Walk le long de Virgin River. Un chemin menant jusqu'au début du couloir de Zion Canyon Narrows permet ensuite aux randonneurs, qu’une balade au cœur de la rivière n’effraie pas, de continuer en amont.

La distance entre les parois du canyon, hautes de plus de 300 mètres, n'est alors plus que de 7 mètres. Pour en profiter, il est vivement conseillé de s’équiper !!!

mardi 23 septembre 2008

ZION

Le parc national de Zion est situé en Utah, près de Springdale. Il jouxte le plateau du Colorado, le grand bassin et le Désert des Mojaves.

D’une superficie de 593 Km², allant jusqu’à 2660 mètres d'altitude, il fut classé parc national en 1919. On peut y découvrir des canyons de grès rouge-orange ainsi que des falaises appartenant pour la plupart à la formation Navajo (170 millions d'années).

Découvert en 1776 par les espagnols Padres Dominguez et Escalante, Zion est le but d’expéditions respectivement organisées par le trappeur américain Jedediah Smith en 1826, puis par le capitaine John C. Fremont en 1844.

Au début des années 1850, des fermiers mormons, venus du Grand Lac Salé, s’y installent les premiers pour y exploiter le bois, développer l’élevage et pratiquer l’irrigation.
En 1858, un missionnaire mormon, accompagné d'un guide Paiute, explore à son tour le canyon.

Quelques années plus tard, l'agriculture se développe, notamment sous l'influence d'Issac Behunin, qui introduit le tabac et la canne à sucre.
C'est sans doute lui qui baptise l'endroit Zion (ancien mot hébreu signifiant refuge ou sanctuaire).

La mise en valeur agricole cesse en 1909, lorsque le parc devient monument national.
A savoir : Springdale est une toute petite bourgade où il fait bon rester pour profiter de la proximité avec le parc. Quelques boutiques, restaurants, motels très agréables bordent la route assez tranquille, et proposent même (comme ce fut le cas pour nous) de petites maisons charmantes et confortables en pleine nature, pour les petits groupes.
Pas forcément besoin de réserver, séjour peinard assuré !

samedi 20 septembre 2008

ANOO7THER WAY TO DIE

La chanson titre de Quantum of Solace, composée par Jack White et interprétée avec Alicia Keys,  est enfin disponible en téléchargement digital. Pour le pus grand plaisir des fans de l'agent 007,  on découvre un thème à la fois sombre, puissant, mélange de rock et de soul totalement dans l'esprit des meilleurs génériques bondiens, mais totalement novateur ... un peu comme devait l'être en son temps le Live and Let Die de Paul McCartney & Wings, qui reste, aujourdhui encore, l'un des meilleurs ! 

Pour vous en faire une idée sans plus tarder, vous pouvez écouter la version officielle ici : http://www.thirdmanrecords.com/

mardi 16 septembre 2008

ON THE ROAD

La California State Route 1 (California Dream Road), longe la côte pacifique de la Californie et fait partie de la liste des All-American Roads.
D’une longueur de 882,87 km cette fameuse et magnifique route créée en 1934 traverse notamment les villes de Monterey, Carmel-by-the-Sea (qui a pour particularité d’avoir eu plusieurs célébrités, dont Clint Eastwood, pour maire), le site de Big Sur, Santa Barbara et, bien évidemment, Los Angeles ...

Célèbres habitants de l’est de l’Océan Pacifique, les éléphants de mer du nord se reproduisent, s'accouplent et muent sur plusieurs îles et plages de la côte Californienne où il est ainsi possible de les observer à loisir au fil de la route ...

A l'origine, une forteresse espagnole édifiée en 1782, la ville de Santa Barbara, où ont notamment résidé Tom Cruise et Robert Mitchum (qui y est mort), est une très agréable station balnéaire réputée pour avoir donné tout simplement son nom à une célèbre série TV (soap) diffusée dans les années 80 à la télévision … remember ?

Encerclés à la fois par l’océan pacifique et la ville de Los Angeles, Santa Monica, sa Promenade et son Pier (jetée sur pilotis surplombant la plage et l'océan et comprenant nombre d’attractions) très fréquenté par les touristes, voisinent Venice Beach et font, comme elle, partie de l’immense comté de Los Angeles.

Située à 170 km à l’est de Los Angeles, Palm Springs est réputée pour ses parcours de golf, ainsi que son climat doux et sec (354 jours de soleil par an et moins de 150 mm de précipitations annuelles) qui en fait l’un des lieux de villégiature préféré des stars hollywoodiennes, des riches retraités californiens et de riches homosexuels qui représentent aujourd'hui 30 % de la population de la ville.

En plein cœur du désert du nevada, Las Vegas (vallées fertiles) fut fondée par les mormons en 1855. Ville étape entre Los Angeles et Albuquerque grâce à ses sources d’eau, Sin City (la ville du péché) se développe à partir de 1931, après la construction du barrage Hoover et surtout lorsque les jeux d’argent y sont légalisés.

Dès la fin de la seconde guerre mondiale on construit les premiers hôtels-casinos Downtown puis sur le Strip (Las Vegas Boulevard) où l’on trouve aujourd’hui 19 des plus grands et des plus excentriques au monde : le Venetian (environ 7050 chambres), le MGM Grand Las Vegas (5034 chambres) et le Luxor (4408 chambres).

Face au très luxueux Bellagio, le Paris Las Vegas (800 millions de $ pour 2916 chambres et environ 4200 employés), ouvert depuis septembre 1999, présente une réplique réduite de la tour Eiffel (165 m).