Abandonnée par les humains exilés dans l’espace, la terre est devenue une planète poubelle où Wall-E, vaillant petit robot solitaire ...image
... curieux et fétichiste, compacte inlassablement les déchets. Jusqu’au jour où ...
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Si l’on ne peut enlever à ce Wall-E (littéralement Waste Allocation Load Lifter Earth-Class), dernière prouesse numérique des écuries Pixar, les qualités déjà vantées par une immense majorité de journalistes en mal de sentimentalisme abusif, il ne serait pas envisageable d’en parler ici sans en révéler les défauts, pas forcément plus négligeables.
D’une part, cela nuirait à ma réputation de cinéphile bavard.
D’autre part, je risquerais de ne plus intéresser un auditoire que je soupçonne déjà, en cette veille de vacances prolongées (les miennes), aussi peu attentif qu’insensible à un épanchement lacrymal abusif et discutable ! Je me lance ...
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Esthétiquement pas si éloigné que ça d’un E.T. dépassé par les évènements technologiques (même tête aux grands yeux tristes dominant un long cou frêle sur un corps lourd, pratiquement démuni de membres inférieurs – ici des chenilles efficaces mais fragiles) et écologiquement catastrophiques (le grand prétexte fumeux à la mode), Wall-E reste « scénaristiquement » parlant tout aussi proche de son cousin d’un autre monde.
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Exactement comme Spielberg dans son film (qui date quand même de 1982), Andrew Stanton (déjà co-réalisateur du Monde de Nemo ...) reprend la thématique PRINCIPALE du contact, le simple contact pour lequel le bras et la main (ceux hypertrophiés et transformés des deux héros) seraient les indispensables extensions physiques mais totalement approximatives (il ne s’agit que de robots !) de sentiments impossibles à ... admettre, avouer, développer, comprendre ...
Et pour cause !
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Seul au monde, hormis un cafard atypique au rôle peu enviable de toutou farceur (on est chez Disney, Pluto n’est pas bien loin), le quasi-muet Wall-E développe un don inné pour l’imitation exagérée d’humains outranciers (les premières scènes d’Hello Dolly !... certains, qui se reconnaîtront, m’ont suggéré le côté folle - sous-jacent - du personnage) qu’il utilise ensuite afin de séduire son double perfectionné, Eve, véritable robot flingueur semble-t-il féminin (... certains, qui se reconnaîtront, m’ont suggéré le côté lesbien - sous-jacent - du personnage), espèce d’iPod ovoïde et volant tout juste capable d’exprimer deux émotions.
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Tenace mais pessimiste, narcissique et manipulateur, l’homme-robot excessif et obsédé d'un prologue très réussi, se bercera d’autant d’illusions que l’homme-pachyderme (flottant) d’une deuxième partie plus convenue, longue, assommante et moralisatrice ( !), véritable ectoplasme naïf, inculte et incapable que son reflet technologique, même exagéré et imparfait, éveille finalement, au mépris de toute réflexion et de sens profond, au désir et à l’échange ...vous suivez ???? Lacrymal, je vous disais ...
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Bon, vu l’état du post, je crois qu’il est grand temps pour moi de souffler un peu là ...
Eh ben voilà, il est temps de vous laisser , juste histoire d’aller voir ailleurs, loin, dans le grand ouest américain, si j’y suis (euh ... j’espère que j’y serais). 
