mardi 31 juillet 2007

GROSSE MACHINE

Bon voilà, c’est vrai, je n’ai pas su résister à l’attrait tout enfantin de voir de gros bolides se transformer en robots hargneux boostés au carbu Spielberg (pour la partie tiroir caisse). D’une part la bande annonce m’avait scotché (mouais, pas très crédible). D’autre part, c’est l’été (tu parles d’une excuse).
Blockbuster oblige ... je ne voulais pour rien au monde rater le passage du petit écran au grand de ces champions toutes catégories du merchandising (dessin animé, jeu vidéo, jouet …). Résultat ?
image Bah, que voulez-vous ? Si je positive, je vais vous dire qu’il y a beaucoup de second degré, des effets spéciaux à couper le souffle, un son extraordinaire, des acteurs convaincants … euh, ça non ! … mais bon, faut pas non plus attendre d’une machinerie pareille qu’elle mette vos neurones en ébullition.
A partir d’un scénario ultralight accumulant clins d’œil (pour les plus optimistes) et clichés (pour les autres), Michael Bay fait, comme d’hab’, son travail de cinéaste pop corn (Armageddon, The Island …), et n’hésite pas à en remettre une couche sur tout ce qui fait du bruit, du gros bruit.
imageMoins cruche que le héros mais tout aussi subtile que le reste d’une distribution (une pléiade de stars rances en guise de seconds rôles très couteux) moyennement concernée, l’indispensable bimbo de service aura beau nous répéter « qu’il ne faut pas se fier aux apparences », au final on ne retiendra (bien malgré nous) qu’une seule chose de ce Transformers archiformaté : le titanesque combat du fameux Optimus Prime contre Megatron.
Ok, c’est un peu juste, mais vu la durée de la bataille finale c’est déjà bien assez !!!!
image A contrario, la très primée Nuit des tournesols, beaucoup moins couteuse et prévisible, se laisse agréablement découvrir non sans un certain plaisir morbide : un meurtre, un viol, un adultère, une vengeance …
Tout est là, qui s’imbrique pour donner le meilleur de ce qu’on attend d’un film à suspens. Les images de Jorge Sanchez-Cabezuco, paysages colorés aux tons chauds de la campagne espagnole, sont magnifiques.
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Pourtant, côté scénario il en va autrement. Si le film démarre sur les chapeaux de roue, soutenue par une intrigue prometteuse attisant notre curiosité, on reste finalement perplexe face à ce qui se révèle être une farce ultime de la vie rurale, intéressante certes, mais pas suffisante pour combler le manque d’intérêt qui croit au fur et à mesure que le puzzle s’assemble.
Pour le coup, on en viendrait presque à souhaiter une attaque des Decepticons !
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lundi 30 juillet 2007

FINI DE RIRE

Le prochain opus du héros de Bob Kane pour DC Comics, qui sortira sur les écrans en 2008, entame à peine sa phase de post production que déjà la promo démarre en trombe ! Avec, dans un premier temps, le visuel du héros sur sa nouvelle Batmobile … euh, pardon, je voulais dire ça nouvelle Batbod, le tout nouvel engin motorisé du richissime Bruce Wayne.
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Bref, un truc incroyable totalement assorti à la nouvelle garde-robe du héros qui aura bien du fil à retordre face au Joker, dont le retour tant attendu s’annonce encore plus surprenant que prévu.
Exit le côté bouffon loufoque du personnage vu à travers le regard de Burton. Chez Nolan tout est sombre, sordide, à l’image du « sourire » sadique d’Heath Ledger, héritier du rôle créé à l’écran par Nicholson.
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Rien que pour lui, et pour Christian Bale, toujours magnifique dans le costume du héros torturé, on peut certainement attendre le meilleur de ce Dark Night dans lequel officieront également Morgan Freeman, Gary Oldman, Michael Caine et, nouveau venu, Aaron Eckhart dans le rôle de Double Face.
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Et ce n’est pas l’énigmatique teaser (pré-bande-annonce) qui viendra démentir cette impression là …
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Toujours dans le registre multimilliardaire le jour, super-héros mal dans sa peau la nuit (tout pareil que l’autre mais différent quand même), l’écurie Marvel tente la version ciné de son légendaire personnage rouge et or, Iron Man, interprété par Robert Downey Jr.
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… qui ne devrait pas avoir de mal à jouer un personnage alcoolique défaillant (ben oui, même les super-héros ont des défauts) vu son illustre passif de toxicomane hollywoodien notoire …

DU NOUVEAU !

... tous les jours, toute l'actualité du monde en une phrase et 20 secondes.
Billets d'humeur bourrés d'humour, Karabine vise vite et bien, alors gare à vos neurones ... Vous m'en direz des nouvelles !!!

(cliquez sur le titre du post pour y accéder)

samedi 28 juillet 2007

LES CHOSES COMMUNES

Les choses communes, du suisse Nicolas Pages, dresse un extraordinaire inventaire de souvenirs d’importance variable, plus ou moins ordonné et détaillé.
Ecrit en 4 semaines au cours d’une retraite chez les moines bénédictins de l’abbaye d’Einsiedeln, et publié en 2001 chez Flammarion, cet hommage à Georges Perec et à Joe Brainard passe en revue de façon non exhaustive tout un pan de la vie de l’auteur, et de la notre, explorant le passé au travers d’évènements qui, quelle qu’en soit la teneur initiale, se voient tous réinterprétés par le filtre du ressenti et de l’implication personnelle :
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... je me souviens d’avoir arrêté d’aimer mon père, que je ne pouvais plus te voir comme au premier jour, d’avoir voulu ajouter quelque chose mais que c’était déjà trop tard, d’avoir été égocentrique par manque de confiance, d’avoir été arrogant par manque de confiance, de ça marche pour ça fonctionne, que l’on ne peut pas exiger des autres ce que l’on exige de soi, d’avoir aimé lire à haute voix, d’avoir voulu sauver le monde et de m’être arrêté en chemin, d’avoir eu chaud et de ne pas avoir supporté ma transpiration, que parfois une condition est non négociable, qu’il pleuvait lorsqu’on s’est séparé, de ne pas avoir aimé et de ne pas l’avoir dit, d’avoir entendu trop souvent que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, que je me lève tôt quand je n’y suis pas obligé, de m’être énervé et d’avoir dit absolument tout ce que je pourrais regretter plus tard …
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... je me souviens de la première élection de François Mitterand, de l’exécution de Ceausescu et de sa femme, de ne pas en avoir cru mes yeux et d’avoir trouvé ça tellement simple et rapide, de la tâche sur le crâne de Gorbatchev, de Tchernobyl, de la photo de cette jeune mexicaine ensevelie jusqu’au cou dans la boue …
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... je me souviens d’avoir compté le nombre de tours pour avoir la queue de la pomme entre mes mains, de mercredi dernier, le genre de jour où il vaudrait mieux s’écouter et rester au lit, que parfois je suis incapable de rentrer seul dans un restaurant …
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... je me souviens de la période où je connaissais les crayons HB, 4H, 4C, 3A, de l’odeur de la laque Elsève, du goût de la pâte à modeler, des différentes couleurs qui se mélangeaient et du temps qu’il fallait pour la laisser durcir …
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Pris au jeu des choses communes, on se fait complice de l’exercice au fur et à mesure qu’on pénètre dans l’intimité du personnage ... personnage qui s’avère, malgré cette expérience somme toute assez impudique, aussi mystérieux qu’avant d’avoir parcouru ces 200 pages partagées sans concession …

mercredi 25 juillet 2007

LENNOXYDABLE !

... Je me sens plus proche de la perfection que jamais et ma voix semble être des meilleures !
C'est donc en totale confiance qu'Annie Lennox nous délivre enfin le visuel du tant attendu Songs of Mass Destruction.
Plutôt pompeux, voire pompier, la Miss s'y montre à son avantage (c'est-à-dire en pied, mais de loin) dans une mise en scène pour le moins théâtrale. Second degré ? Si le communiqué de presse annonce un album au paysage sonore somptueux (rien que ça), le single Dark Road (ambiance triste et mélancolique assurée, j'ai testé pour vous) n'annonce rien de particulièrement nouveau dans la discographie désormais bien monotone de la dame.
Espérons que Sing, ou encore Fingernail Moon seront plus engageants, plus surprenants ... Réponse le 2 octobre prochain.

TRASH BIOLAY

Que voulez-vous ?! A l’heure où tous les fans de Vanessa Depp s’enthousiasment de la sortie imminente d'un nouvel album au titre aussi niais que le single est mauvais (Divinidylle pour divine idylle … se sont vraiment pas cassés le cul, sa maison de disque … sont tous partis en vacances ou quoi ?!), je me délecte de l’interview casse-gueule et totalement anti-promo de notre BB national (non pas Bardot, l’autre) dans le dernier Technikart, dispo en kiosque actuellement.
image C’est qu’il n’y va pas de main morte, le petit Benjamin, continuant, comme il l’a toujours fait, à cracher son venin de mauvais fils à Gainsbarre sur la majeure partie de la production française actuelle, de Salvador ( un gros connard pas franc, pas généreux ... qui a la haine envers Trénet ) à Bénabar (… je comprends pas comment on peut avoir envie d’être ce gars là … tu te fantasmes pas en mec habillé en fonctionnaire des postes qui te dit : tiens, on va se faire livrer une pizza … la vision de Bénabar, elle est nauséabonde ), sans oublier les maisons de disques (… pour éviter que les artistes les attaquent, [elles] ont tapé sur les consommateurs avec des crétins comme Zazie et Louis Chedid qui disaient : il faut acheter ma musique … j’ai cherché, il n’y aucun morceau de Chedid à télécharger sur le net …) et les autres ( tu prends le métro, tu vois des affiches pour des Fabien Martin et Martin Fabien qui ont tous la même tête ).
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Les autres ? Ludovic Perrin de Libé par exemple (… il a porté plainte contre moi sur la base d’un sms où je lui disais : maintenant, chaque fois que je te vois, c’est une baffe dans ta gueule …)
Bref, je le répète et j’assume, Biolay m’éclate !!! (au passage, je ne remercierai jamais assez mon potos Franck de m’avoir « harcelé » pour que je me décide, un jour enfin, à écouter le boulot, génial, de cette tête à claque).
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Enfin, bon, il est pas que méchant le Benji (0)07 ! Petit retour sur son histoire avec Chiara (… la grosse connerie c’est d’avoir fait de la promo ensemble … la couverture de Elle, j’aurai dû dire non … elle s’en est pris plein la gueule, alors que notre truc était sincère ) et grande lucidité d’esprit (… il n’y a rien de plus narcissique que ce que je fais déjà, chanteur, où tu fais ta petite pute ) de gauche (ce qui n’est pas pour me déplaire).
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Ok, je sais, vous vous dites « il nous refait le coup de la provoc’ facile », mais je dois bien l’avouer, même si c’est un peu vrai, la véritable raison pour laquelle je vous parle de Biolay today (ouille ouille, elle est nulle celle-là) c’est surtout parce que je commence à lire ça et là que Trash Yéyé (sortie le 10 septembre chez Virgin) est enfin l’album qui vient « foutre un coup de latte dans ce tas de boue » (le tas de boue = antiquaires de la chanson française qui s’empiffrent jusqu’à la nausée sur le dos d’un public conquis et docile qui se régale tout en se faisant mettre … dixit les deux journalistes, B. Sabatier et C.G.).
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Alors voilà, je ne sais pas encore ce que vaudra Trash Yéyé (plus romantique ? plus cul ?), ni s’il sera le meilleur ou le pire d’une discographie qui comporte l’un des rares albums de chanson française dont je ne pourrais « pour rien au monde » me séparer (A l’origine, échec commercial mais critiques dithyrambiques).
En tout cas, une chose est sûre : pour une fois qu’on a un mec bourré de talent, qui balance la purée sans se soucier de ce qu’il adviendra, et qui sait encore et malgré tout nous faire vibrer, on va pas s’en priver !!!!! En attendant, si on allait faire un tour Dans [sa] Merco Benz ?! (un clip de Clarisse Canteloube avec Julie Gayet).
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mardi 24 juillet 2007

ADMIRABLE

Si vous ne deviez écouter qu’un groupe rock cet été, ce devrait être celui-ci. D’abord parce qu’à la sortie de leur troisième album, force est de constater que dans le genre « revival Post Punk », Interpol est bien le digne descendant, en moins tourmenté et plus accessible, d’une lignée qu’on aurait cru interrompue à la disparition de feu Joy Division.
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Ensuite, parce que Our Love To Admire, le dernier LP de ces jeunes newyorkais aujourd’hui vénérés de tous, foisonne de compositions toutes plus élaborées et audacieuses les unes que les autres, à l’image de ce Pioneer to the Falls, plage d’honneur d’une intense mélancolie, d’un romantisme sombre et écorché où le chant, délicat et posé, l’emporte sur le sirop éventuel de quelques accords trop enveloppés.
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Et si The Heinrich Maneuver, le premier single extrait de cet enchainement presque sans faille, n’est pas forcément le morceau qui représente le mieux la qualité de l’ensemble, je dois bien vous avouer que le clip est ce que j’ai vu de meilleur depuis bien longtemps. Fédérateur, attractif et particulièrement envoutant … Our Love To Admire est ce qu’on appelle un incontournable !!!
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lundi 23 juillet 2007

SO WHAT ?

Une nouvelle campagne de communication, commandée par l’office du tourisme de la région Paris-Ile-de-France, vient de faire son apparition sur de nombreux panneaux d’affichage dispersés de la capitale de nos « chers cousins » de la Fière Albion.
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Abusant d’un humour qu’on pourrait qualifier de douteusement British, les deux visuels accompagnés de l'accroche rédactionnelle C'est So Paris, pourtant conçus par une agence française, traitent de façon très décalée de la mode, du design (un défilé d’objets) et du sport (la finale de la future coupe du monde de rugby au Stade de France), dans ce qu’il a de plus « viril » … hum hum ... So Paris que ça ???
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dimanche 22 juillet 2007

1, 2, 3 ... CINE

Nous sommes d'accord, ce n‘est pas du côté d’Hollywood que viendra le salut cinématographique de l’été.
Pourtant, les distributeurs français nous ont concocté un heureux cocktail de réussites internationales diverses et variées qui, bien en deçà des moyens que requiert le lancement du moindre navet américain, n’en sont pas moins des surprises très agréables voire d’authentiques moments de grand cinéma …
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Adaptation fidèle de la bande dessinée du même nom, cette autofiction animée stylisée, artistiquement maîtrisée de bout en bout, est un véritable condensé d’humour, de poésie et d’humanisme, où chaque seconde réserve son lot d’inventivité et d’intelligence.
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A la fois témoignage historique et drame intime (la vie de Marjane, jeune iranienne issue d’une famille moderne et cultivée, du Téhéran révolutionnaire de 1978 à l’europe d’aujourd’hui), Persepolis est avant tout un film universellement drôle (les fameux déboires de l’héroïne avec les « commissaires de la révolution »), poignant (une grand-mère magnifiquement mise en voix par Danielle Darrieux) et captivant.
Bref … à ne manquer sous aucun prétexte!
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Autofiction toujours, mais plus conventionnelle en ce qui concerne le 2 Days in Paris de la comédienne Julie Delpy qui nous livre ici sa deuxième tentative derrière la caméra.
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Vive, malicieuse et enjouée mais pas toujours très subtile, cette comédie romantique racontant l’escapade amoureuse contrariée d’une française avec son compagnon américain dans la capitale, s’avère malgré tout trop bavarde et parfois surjouée (défaut fort regrettable au regard des quelques scènes improvisées, touchantes et hilarantes).
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Qu’importe, 2 Days in Paris nous ramène à un cinéma pas toujours reconnu à sa juste valeur et sur lequel planerait l’ombre paternaliste d’un Woody Allen moins inspiré, mais qui aurait de l’énergie à revendre.
Rien que pour ça, et le talent d’Adam Goldberg dans le rôle du petit ami insupportable, cette balade parisienne vaut le détour …
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… tout comme celle proposée par Eytan Fox dans cette « bulle » de Tel Aviv, quartier branché de la ville d’où le réalisateur nous narre cette histoire de trois jeunes israéliens branchés dont le quotidien se trouve bouleversé par l’arrivée d’un palestinien dont l’un d’eux tombe amoureux.
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Véritable document moderne inspiré d’une série télévisée sur laquelle Fox travailla à l’orée des années 2000, The Bubble exploite à fond ce sentiment de passage entre l’espoir et le désespoir, reflet de l’état d’esprit dans lequel vivent quotidiennement les habitants de cette zone conflictuelle.
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Démonstratif, mais convaincant, le récit, alternant l’optimisme et le pessimisme d’une jeunesse qui se bat pour vivre tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais de nécessaire (l’amour, le sexe, la danse …) dans un environnement incertain où la violence fait loi, témoigne encore une fois du talent et de la bonne volonté de son auteur, ici accompagné d’acteurs engagés qui, même s’ils campent des personnages manquant parfois de profondeur, n’en sont pas moins sincères et attachants.
Déjà une bonne raison de ne pas passer à côté de ce film plus que méritant …
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vendredi 20 juillet 2007

TOUT BLEU

Balade parisienne, dimanche 15 juillet, l'après-midi : enfin il fait beau ! Les parcs, les pelouses et les vélos Decaux sont pris d'assaut ... franc succès. C'est chouette, le soleil ici, quand il n'est pas trop chaud ...
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Sommes-nous tous de petits oiseaux multicolores picorant du pain trempé dans le fond d'une assiette ?

RULES AND REGULATION ...

... est donc le deuxième single extrait de l'album de Rufus (comment ça quel Rufus ?!), le bien nommé Release The Stars.
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Je ne pouvais pas ne pas vous en parler ... parce que Rufus est GRAND, parce que son concert au Trianon était génial et que je n'y ai fait aucune allusion sur Ypage (activité professionnelle oblige), ensuite parce que cette chanson est une petite pépite audacieuse hors format et hors mode, et puis, pour finir, parce que le clip "très joyeux" (même un peu déformé comme ici) est un pur régal de second degré et d'autodérision ... comme on les aime, n'est-ce pas ?

jeudi 19 juillet 2007

I LOVE NEW YOOOORK

Une petite discussion au sujet des voyages, hier aprèm, et voilà : je ne peux résister au plaisir de vous faire partager ces clichés des quelques jours, au printemps 2004, durant lesquels nous avons eu le privilège de découvrir The Big Apple.
Celles et ceux qui connaissent déjà comprendront ... Les autres ? Réservez vos billets, vite, vite !!!
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