samedi 17 février 2007

PAS MON GENRE

N’en déplaise à mes détracteurs (si si, j’en connais qui me font des remarques désobligeantes certains matins), je ne me suis pas encore jeté à corps perdu sur le dernier Lynch (3 heures avec la gueule de Laura Dern en DV gonflé 35mm pour ressortir aussi con qu’avant, ça demande réflexion) ni sur le Soderberg, beaucoup plus aguicheur (qui n’était pas encore sorti, je dois bien l’avouer). La vie des autres aurait été le choix idéal, mais franchement, un lundi soir … J’optais donc pour le registre de la comédie (ben oui une semaine à tenir quand même). Si je devais trouver une excuse pour ce choix moyennement inspiré, je pourrais vous dire que La nuit au musée se passe dans un … musée (mais oui, c’est bien !!!) et que par conséquent je ne pouvais pas laisser passer une occasion de m’instruire sur la manière dont on conçoit la culture « muséale » chez ces grands enfants très suffisants qui font des films à gros budgets avec des dinosaures numériques plein les écrans. Mais d’abord, ce n’est pas une bonne excuse et ensuite, j’ai pas d’excuse à vous donner, je fais « ce-que-je-veux ».
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Adapté d’un livre pour enfants de l’auteur croate Milan Trenc (et toc ! je suis certain que ça vous en bouche un coin !!!), cette - toute - petite rigolade raconte l’histoire de Larry (Ben Stiller sur les traces de Jim Carrey), tout nouveau gardien d’un museum d’histoire naturelle, qui découvre à ses frais qu’une fois la nuit tombée toutes les expositions prennent vie : soldats romains et cow-boys miniatures, Attila et ses Huns, Théodore Roosevelt sur son cheval … sans compter l’immense squelette du tyrannosaure, pièce maîtresse de l’exposition, et meilleur effet spécial du film.
image Bon alors, franchement, en dehors du fait que, pris d’une extraordinaire crise de fou-rire à en pleurer, du début à la (presque) fin, parce que j’ai eu l’énoooorme chance d’avoir pour voisin un « pauvre » monsieur qui exprimait son enthousiasme d’une manière très personnelle et assez décalée, je n’ai jamais vraiment eu l’opportunité, contrairement à lui, de saisir la finesse supposée des gags limités du scénario. Finalement c’est peut-être mieux ainsi, j’aurai risqué de vous dire du mal du film qui a obtenu le meilleur score du box office américain pendant la période de Noël. Et vous me connaissez assez pour savoir que … c’est pas mon genre !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

peux tu nous imiter ce pauvre voisin monsieur l'enthousiaste ?
comment s'exprimait il ?

rupert a dit…

en direct live seulement cher(e) anonyme !